Publié dans Economie

Salon des femmes entrepreneures - L’évènement prend une envergure internationale

Publié le jeudi, 09 mars 2023

Dans les starting-blocks. Tout est fin prêt pour la tenue du Salon des femmes entrepreneures (SAFE) qui se tiendra les 17, 18 et 19 mars prochains au Novotel, Ivandry. C’est ce que viennent d’annoncer, hier, les membres du Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), initiateur et partenaire de l’évènement avec l’association des femmes entrepreneures d’Analamanga. Pour cette édition 2023, cet évènement prendra une envergure internationale. Il accueillera des femmes entrepreneures de Madagascar mais aussi celles de la Région de l’océan Indien. Environ 100 exposantes venant de 14 Régions seront attendues au SAFE. 

Par ailleurs, ce salon entre aussi dans le cadre du « Woman in business » qui est un outil stratégique permettant au GFEM de répondre à l’un de ses objectifs qui consiste à mobiliser et sensibiliser les femmes entrepreneures à se professionnaliser et développer leur réseau. En effet, très peu de femmes ont la possibilité d’accéder à des échanges de haut niveau traitant des sujets au niveau macroéconomique à l’échelle internationale. Cet événement, ouvert au public, ambitionne de combler cette lacune en apportant aux femmes une plateforme d’échanges au niveau national. Ainsi, plus de 200 rencontres « B2B » sont prévues pour mettre en relation les femmes entrepreneures avec leurs futurs clients, fournisseurs et partenaires. 

Valorisation 

Des ateliers, des « business talks » ainsi que des show-rooms tournants sont inscrits au programme pour la promotion des produits et services des exposantes. Ce sera aux femmes entrepreneures et dirigeantes d’entreprise de développer les réseaux d’affaires, partager les expériences et discerner les nouvelles tendances mondiales. « L’évènement se donne pour objectif de renforcer la valorisation du savoir-faire féminin et du poids économique grandissant des entreprises promues par les femmes à Madagascar et dans la Région de l’océan Indien. Si les femmes malagasy se lancent de plus en plus par conviction et par détermination dans l’entrepreneuriat via des approches et des idées de business innovantes, les défis seront toutefois nombreux, entre autres l’accès aux financements, les barrières d’ordre culturel et socioéconomique. Et ce, malgré le fait que l’entrepreneuriat au féminin constitue un levier essentiel en termes de création d’emplois directs, d’innovations et de prospérité sociétale »,

explique Fanja Razakaboana, présidente du GFEM. Ainsi, l’édition de cette année se consacrera principalement à jouer le rôle de plateforme qui permettra de mettre en avant les produits de qualité et des services innovants promus par des femmes issues de différents secteurs d’activité, dont le textile et l’agro-alimentaire.

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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